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Après avoir évolué une dizaine d’années dans ce sport, durant lesquelles j’ai eu la chance de visiter plusieurs villes canadiennes et américaines, sans oublier London en Angleterre, et au cours desquelles j’ai remporté quelques médailles, dont une en or ce qui fait de moi un ancien  champion canadien  de cette discipline, j’ai progressivement délaissé le sport pour une autre activité fort intéressante, la chasse mobile ! En bref, c’est comme jouer à la cachette, mais en voiture en chassant un signal sonore à l’aide d’un CB. Un peu bizarre comme activités mais vraiment plaisante à participer. Ça c’était dans le bon vieux temps ou le prix de l’essence fluctuait entre $0.39 et $0.59 le litre ! J’ai tenté un retour au hockey subaquatique à la fin des années ’90 mais une blessure récurrente à l’épaule à définitivement sonné le glas de ma carrière à ce sport.

Mon aventure à l’ultimate remonte en septembre 2000 quand j’ai découvert ce sport par hasard au centre sportif de l’UQAM. Animé par le légendaire Daniel Champagne, j’étais l’un des joueurs les plus assidus à cette activité. Tellement que, je modulais mon horaire de cours, mes périodes de laboratoire et mes rendez-vous d’équipe en fonction de ne pas manquer ce rendez-vous hebdomadaire. En 2003, après avoir terminé mes études universitaire comme géographe et ma carrière de soldat de la réserve, je me suis inscrit comme joueur autonome à l’Association d’ultimate de Montréal (AUM) dans l’espoir de me trouver une équipe durant l’été afin d’assouvir ma passion du ultimate. Mon souhait fût exaucé grâce à la création d’une équipe pickup; naissait ainsi Ultimatrix. Vous devinerez aisément que c’était dans le temps de la folie des films The Matrix, mais sachez que, même si la fièvre de la trilogie des films est passée depuis longtemps, l’équipe elle, persiste et est toujours active au sein de l’AUM. En 2009, j’ai délaissé Ultimatrix pour faire le saut dans l’ultimate compétitif. D’abord avec Agony durant 2 ans, ensuite avec Nsom pendant 3 ans et j’évolue maintenant avec Inferno depuis 2 ans.

À l’opposé de certains joueurs professionnels, j’ai commencé à penser à mon après carrière de joueur en 2012 suite à une très vilaine blessure au cou subie durant les tryouts d’Odyssée. En gros, alors que j'étais en pleine course avec le corps penché vers l’avant et la tête relevé au maximum vers l’arrière en tentant de faire une D, j’ai reçu le disque en plein front me causant un « coup du lapin ». Résultat, petite perte de conscience, bien des étoiles, de la nausée et des étourdissements. Ce n’est qu’après 3 mois d’un calvaire quotidien et par l’exaspération de ma conjointe, que j’ai finalement décidé de consulter un neurologue.

Cette blessure m’a ouvert les yeux sur le fait que, dans une carrière de joueur, et ce peu importe le sport, la retraire active arrive toujours plutôt qu’on pense. Dans mon cas, suite à cette blessure et aux effets secondaires quelle me donne quand je ne fais pas attention et que les symptômes d’une commotion refont surface, elle était imminente. C’est dans cette esprit que j’ai réfléchi à mon avenir et à une façon de rester connecté à ma passion. Me joindre comme bénévole au sein de l’AUM pour le développement du sport ou être entraineur d’une équipe de compétition étaient des options. Mais c’est lors d’un certain SpartaFest à la fin de 2013 que j’ai eu une révélation.

En effet, j’avais eu la bonne idée d’apporter une vieille caméra reflex au tournoi dans l’espoir de prendre quelques photos. Après tout, qui n’est pas capable de pesser sur un petit bouton pour prendre des photos ? J’avais même fait l’achat d’un trépied afin de soutenir la caméra pour l’occasion. Au cours du tournoi, une certaine Nancy était venu me voir pour me demander avec quoi que « je shootais » pour reprendre ses termes. Ne voulant pas me faire déranger durant ma prise de photos et ne connaissant pas cette inconnue, je n’y avais pas accordé trop d’attention à l’époque et j’avais poursuivi mon apprentissage du mode automatique de ma caméra. Grave erreur de ma part ! En plus de n’avoir réussi aucune photo, j’avais tourné le dos à une « maitre photographe » en la personne de Nancy Patry. Fort heureusement, elle ne m’en a pas trop voulu et elle continue à me parler depuis …

Suite à cette première expérience désastreuse, et au fait que l’on venait d’annoncer la venue d’une équipe professionnelle d’ultimate à Montréal, j’ai fait une douce folie en allant acheter ma première caméra, une Rebel T5i de Canon avec une lentille de basse, une 18-135mm de 3.5-5.6f dans le but de réussir à prendre des photos d’ultimate. Vous connaissez le reste, j’ai couvert la première saison du Royal de Montréal en 2014 et j’ai décroché mon premier contrat officiel de photographe lors du CQU7 tenu à Sherbrooke cette année-là. Merci à la Fédération Québécoise d’Ultimate d’avoir fait confiance à un novice pour couvrir leur évènement … Depuis ce temps, j’ai évolué dans la majorité des tournois d’ultimate ayant eu lieu au Québec, incluant les CQU7, le plus gros tournoi d’ultimate intérieur au monde en le Mars Attaque et deux championnats canadien d’ultimate (universitaire et CQU4). Certaines de mes photos ont fait les journaux locaux, le Journal de Montréal, la Presse, the Gazette et ont été vu par des milliers d’adeptes d’ultimate à travers la planète.

Dernièrement, j’ai eu la chance d’évoluer comme un des photographes officiels de la 51e Finale des Jeux du Québec ayant eu lieu à Montréal en juillet 2016. Cette expérience m’a forcé à sortir de ma zone de confort en me confrontant a d’autre sports que du ultimate. J’ai couvert les épreuves de natation, de BMX, de vélo de route (sur une moto en plus), de tir à l’arc, de triathlon, de volleyball et de baseball ainsi que la cérémonie de clôture des jeux.

Durant mon enfance, j’étais le p’tit gars connu et apprécié de tous mais, associé avec aucun clan, on me choisissait toujours dans les derniers, après les membres de la « gang ». Tout ceci a changé le jour quand j’ai découvert et commencé à pratiquer un sport non traditionnel; le hockey subaquatique au Collège Marie-Victorin. J’étais devenue du coup, le gars « hot » de ma classe de secondaire 4. C’était en 1987 quand j’avais 16 ans.

En 1988, je participais à mes premiers championnats canadiens à Montréal au Centre Claude-Robillard. Nous étions 2 équipes de Montréal dans la catégorie junior; l’équipe du cegep Marie-Victorin et celle du Bain Mathieu. Ce que je retiens surtout de ce championnat, c’est la date, 1988. Yep, mon numéro de joueur qui me suit religieusement depuis ce temps; #88.

À propos

Joueur d'ultimate depuis plus d'une dizaine d'années, je me suis découvert un nouveau passe-temps pour mon après carrière de joueur; la photographie sportive.

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